La musica, tutto sommato, è una gran bella cosa. Però, non è mica poi così importante.
Le cose importanti per l'uomo, quelle davvero importanti, senza che ce ne accorgiamo finiscono per essere assimilate nella vita di tutti i giorni, perchè sono importanti, eccheccazzo.
Per esempio quando sollevi in alto un calice, in segno di festa e felicità e augurio, non dici mica "musica!", bensì dici "salute!"
Per un altro esempio invece, non esiste il termine "musicata". Ovvero tu vedi qualcosa di bello splendido splendente e mica dici "che musicata di film!" oppure "che musicata di automobile!". No, non lo dici. Cosa dici?... pensaci bene... ecco, ci sei arrivato, dici: "Che figata!".
Dovremmo imparare da chi ci ha preceduto, e chi ci ha preceduto ha coniato Figata, chi ci ha preceduto voleva dirci "hey, la musica è in gamba, ma suvvia... c'è di meglio".
Per un altro esempio ancora: devi scegliere se diventare sordo o impotente, non hai vie di fuga, o uno o l'altro... che scegli? Eh? Che scegli eh? ... Ah, ecco, vedi che ho ragione?
Son cose che vanno oltre la musica, oltre le composizioni strumentali, il groove, l'innovazione, l'arte... questo disco, essendo il prodotto di una gran figa... è una gran figata.
Da avere assolutamente in vinile, cinque barra cinque, gran figata, il ragionamento è come le scarpe... fila. (...Fende l'onda come Paul Cayard in barca a vela, è come la mia vespetta quando metto la miscela...)
Ah, un ultima cosa diretta a te, te che vuoi metter un bell'uno al disco, si si proprio tu: senti un po', ma tu da dove sei uscito, da un cd? Credo proprio di no, quindi, per rispetto della tua zona di provenienza, metti cinque poi spegni il computer e vai in centro a fare una rivisitazione del Ratto delle Sabine.
Degna fine di questa fantastica lezione di vita è: "evviva la figa, affanculo al rockkenroll perchè meglio sordo che impotente. Hell Yeah".
Elenco tracce testi e video
01 Quelqu'un m'a dit (02:46)
On me dit que nos vies ne valent pas grand-chose,
Qu'elles passent en un instant comme fânent les roses,
On me dit que le temps qui glisse est un salaud,
Et que de nos chagrins il s'en fait des manteaux.
Pourtant quelqu'un m'a dit que tu m'aimais encore
C'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore,
Serait-ce possible alors ? (refrain)
On dit que le destin se moque bien de nous,
Qu'il ne nous donne rien, et qu'il nous promet tout,
Paraît que le bonheur est à portée de main,
Alors on tend la main et on se retrouve fou.
Pourtant quelqu'un m'a dit...
Mais qui est-ce qui m'a dit que toujours tu m'aimais ?
Je ne me souviens plus, c'était tard dans la nuit,
J'entends encore la voix, mais je ne vois plus les traits,
"Il vous aime, c'est secret, ne lui dites pas que je vous l'ai dit."
Tu vois, quelqu'un m'a dit que tu m'aimais encore,
Me l'a-t-on vraiment dit que tu m'aimais encore,
Serait-ce possible alors ?
On me dit que nos vies ne valent pas grand-chose,
Qu'elles passent en un instant comme fânent les roses,
On me dit que le temps qui glisse est un salaud,
Et que de nos tristesses il s'en fait des manteaux.
Pourtant quelqu'un m'a dit...
02 Raphaël (02:25)
Quatre consonnes et trois voyelles
C'est le prénom de Raphaël
Je le murmure à mon oreille
Et chaque lettre m'émerveille
C'est le tréma qui m'ensorcelle
Dans le prénom de Raphaël
Comme il se mêle au a au e
Comme il les entre-mêle au l
Raphaël à l'air d'un ange
Mais c'est un diable de l'amour
Du bout des hanches
Et de son regard de velours
Quand il se penche
Quand il se penche mes nuits sont blanches
Et pour toujours
J'aime les notes au goût de miel
Dans le prénom de Raphaël
Je les murmure à mon réveil
Entre les plumes du sommeil
Et pour que la journée soit belle
Je me parfume Raphaël
Peau de chagrin pâtre éternel
Archange étrange d'un autre ciel
Pas de délice pas d'étincelle
Pas de malice sans Raphaël
Les jours sans lui deviennent ennui
Et mes nuits s'ennuient de plus belle
Pas d'inquiétude pas de prélude
Pas de promesse à l'éternel
Juste le monde dans notre lit
Juste nos vies en arc en ciel
Raphaël a l'aire d'un sage
Et ses paroles sont de velours
De sa voix grave
Et de son regard sans détour
Quand il raconte
Quand il invente je peux l'écouter
Nuit et jour
Quatre consonnes et trois voyelle
C'est le prénom de Raphaël
Je lui murmure à son oreille
Ca le fait rire comme un soleil
04 La Noyée (04:00)
Tu t'en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t'éloignes
Et dans ta course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.
De temps en temps, tu t'enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m'attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.
Tu n'es plus qu'une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l'eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s'arrête
Et l'océan de l'oubli,
Brisant nos coeurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit
07 J'en connais (02:34)
J'en connais des qui charment,
Des qui me laissent femme,
J'en connais qui me pâment...
J'en connais des jolis,
Des qui roulent comme des filles,
Des qui me piquent mes bodys...
J'en connais tant tellement ça me prend tout mon temps,
Et même ma maman qui m'adore tendrement,
Elle me dit : "C'est pas bien, ce n'est pas bon tout ce rien,
Reprends ton droit chemin..."
J'en connais des superbes,
Des bien-mûrs, des acerbes,
Des velus, des imberbes,
J'en connais des sublimes,
Des mendiants, des richissimes,
Des que la vie abîme...
J'en connais même tellement ça me prend trop de temps,
Et ma pauvre maman se dit en soupirant,
"Qu'ais-je fait pour cela ? Est-ce de ma faute à moi,
Si ma fille est comme ça ?" {x2}
J'en connais dans chaque port,
Dans chaque Sud, dans chaque Nord,
J'en connais sans efforts,
J'en connais qui vont dire,
Que je suis bonne à maudire,
Et moi ça me fait sourire...
08 Le Plus Beau du quartier (03:30)
Regardez-moi
Je suis le plus beau du quartier
J'suis l'bien aimé
Dès qu'on me voit
On se sent tout comme envoûté
Comme charmé
Lorsque j'arrive
Les femmes elles me frôlent de leurs
Regards penchés
Bien malgré moi (hé)
Je suis le plus beau du quartier (hum hum hum)
Est-ce mon visage
Ma peau si finement grainée
Mon air suave
Est-ce mon allure
Est-ce la grâce anglo-saxonne
De ma cambrure
Est-ce mon sourire
Ou bien l'élégance distinguée
De mes cachemires
Quoi qu'il en soit
C'est moi le plus beau du quartier. Mais..
Mais prenez garde à ma beauté
A mon exquise ambigüité
Je suis le roi
Du désirable
Et je suis l'indéshabillable
Observez-moi (hum hum hum)
Observez-moi de haut en bas
Vous n'en verrez pas deux comme ça
J'suis l'favori
Le bel ami
De toutes ces dames
Et d'leurs maris aussi.
Regardez-moi (ah ah)
Regardez-moi
Je suis le plus beau du quartier
J'suis l'bien aimé
Mes belles victimes
Voudraient se pendre à mes lacets
Ca les abîme
Les beaux messieurs, eux
Voudraient tellement m'déshabiller
Ça les obstine
Bien malgré moi (hé)
Je suis le plus beau du quartier. Mais..
Mais prenez garde à ma beauté
A mon exquise ambigüité
Je suis le roi
Du désirable
Et je suis l'indéshabillable
Observez-moi (hum hum hum)
Observez-moi de haut en bas
Vous n'en verrez pas deux comme ça
J'suis l'favori
Le p'tit chéri
De toutes ces dames
Et d'leurs maris
Aussi
09 Chanson triste (03:31)
Chanson juste pour toi,
Chanson un peu triste je crois,
Trois temps de mots froissés,
Quelques notes et tous mes regrets,
Tous mes regrets de nous deux,
Sont au creux de ma voix,
Comme un do, ré, mi, fa, sol, la, si, do.
C'est une chanson d'amour fané,
Comme celle que tu fredonnais,
Trois fois rien de nos vies,
Trois fois rien comme cette mélodie,
Ce qu'il reste de nous deux,
Est au bout de mes doigts,
Comme un do, ré, mi, fa, sol, la, si, do.
C'est une chanson
C'est une chanson en souvenir
Pour ne pas s'oublier sans rien dire
S'oublier sans rien dire
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